Le conseil national pour la sauvegarde de la patrie ne veut pas d’une guerre encore moins le peuple nigérien, tous sont ouvert au dialogue. Mais si une quelconque attaque devait être lancé contre eux, elle ne sera pas une promenade de santé.
La communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) avait informé être prêt à faire recours à une intervention armée pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger. « Nous sommes prêts à intervenir dès que l’ordre sera donné, le jour de l’intervention a été annoncé » a déclaré le commissaire des affaires politiques à la paix et à la sécurité d l’organisation régionale, Abdel – Fatau Musah.
Le président du conseil national pour la sauvegarde de la patrie souligne « fort du soutien de notre grand peuple et avec l’aide de nos frères du Burkina Faso, de la Guinée du Mali les force de défense et de sécurité du Niger ne se déroberont pas.
Le général Tiani a hautement dénoncé les répressions abusives de la CEDEAO.
« Ces sanctions sont illégales, elles sont contraires aux principes d’intégration, de solidarité et de libre circulation dans une communauté telle que la CEDEAO. « Ces sanctions sont surtout inhumaines » a-t-il indiqué.
« Comment expliquer qu’on laisse pourrir aux frontières, les produits alimentaires et pharmaceutiques de premières nécessités destinés à des populations qui sont dans le besoin. Comment expliquer que l’on impose à des populations, des répressions qui vont jusqu’à les priver de courant électrique en laissant des malades mourir dans les hôpitaux. Ces répressions ne visent pas une solution mais visent la soumission et l’humiliation » a soutenu le nouvel homme fort du Niger .
« Ces répressions vont jusqu’à délibérément privés nos laborieuses populations de tout provisionnent alimentaires et pharmaceutiques » ajouta-t-il.
Le général Abdourahamane » Je réaffirme ici, que notre ambition n’est pas de confisquer le pouvoir, soulignant que la durée de transition n’irait pas au-delà de trois ans je réaffirme aussi notre disponibilité à tout dialogue autant qu’il tienne compte des orientations voulues par le peuple nigérien fier et résilie » indique-t-il.
Il a également annoncé l’ouverture d’un « dialogue national », des assises qui dureront 30 jours afin de formuler des « propositions concrètes » visant à poser « les fondements d’une nouvelle vie constitutionnelle ».
Sabine Tandos