Lors de leur première réunion à Niamey le 6 mars 2024, les chefs d’état-major de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont annoncé la création imminente d’une force armée conjointe pour lutter contre le terrorisme. Cette décision a été communiquée par le général de brigade Moussa Salaou Barmou, chef d’état-major des Armées du Niger, à la clôture des délibérations.
Il a souligné que les discussions ont permis d’établir un concept opérationnel répondant aux objectifs de défense et de sécurité fixés par les autorités des États membres de l’Alliance. Le général Barmou s’est félicité de la qualité des échanges et de l’intérêt porté à la sécurité et à la défense dans toute la région de l’Alliance.
Les responsables militaires ont profité de cette réunion pour évaluer la situation sécuritaire dans la région, notant qu’elle reste préoccupante mais montre des signes d’amélioration grâce à une dynamique renouvelée dans les opérations conjointes des trois pays membres. Ils sont convaincus qu’en unissant leurs efforts, ils pourront créer un environnement sécurisé, répondant ainsi aux aspirations de paix et de stabilité de leurs populations.
Le général Barmou a confirmé la mise en place prochaine d’une force armée conjointe de l’Alliance des États du Sahel pour relever les défis sécuritaires de la région. Il a rappelé que cette alliance, formée en septembre 2023, regroupe le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Binta Pao