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Le capitaine de l’équipe nationale de la République démocratique du Congo, Chancel Mbemba, et l’attaquant Cédric Bakambu ont profité de leur participation à la Coupe d’Afrique des Nations pour attirer l’attention sur la violence armée sévissant dans l’est de leur pays.
Bakambu, un acteur clé dans le parcours de l’équipe jusqu’aux demi-finales, a exprimé son désarroi sur la situation en RDC, soulignant l’inaction de la communauté internationale face aux violations des droits de l’homme dans la région.
« Nous assistons tous aux massacres dans l’est du Congo. Pourtant, le silence persiste », a déclaré Bakambu. « Il est temps d’utiliser la même énergie pour mettre en lumière ce qui se passe chez nous. Aucune action n’est trop petite. »
L’est de la RDC est depuis longtemps le théâtre de conflits armés, avec plus de 120 groupes en lutte pour le pouvoir et les ressources naturelles. La résurgence du groupe rebelle M23 fin 2021 a exacerbé la situation, avec des accusations de soutien provenant du Rwanda voisin, bien que ce dernier nie toute implication.
Mbemba a également exprimé sa solidarité avec les victimes de la violence, appelant à la paix dans son pays. Des attaques récentes attribuées au groupe M23 et à des militants liés à l’État islamique ont causé des pertes tragiques parmi les civils.
Malgré leur implication dans le football, Bakambu et Mbemba s’efforcent d’apporter une aide locale au Congo à travers leurs initiatives. Mais ils insistent sur le fait que des actions plus importantes sont nécessaires pour soutenir les communautés affectées par les conflits.
Pendant ce temps, l’équipe nationale congolaise poursuit son parcours dans la Coupe d’Afrique, avec un match crucial contre la Côte d’Ivoire en demi-finale. Toutefois, leur engagement sur le terrain ne les empêche pas de rester sensibles aux défis auxquels leur pays est confronté.
Marlene Abalo
