La ville de Djibo a récemment été la cible d’attaques terroristes, entraînant d’importantes pertes en vies civiles et des destructions matérielles. Bien que l’armée burkinabè ait réussi à neutraliser un nombre significatif de terroristes, le manque de réponses internationales, au-delà de simples commentaires émis depuis des quartiers généraux confortables, suscite des préoccupations légitimes. Le silence persistant des organisations telles que la CEDEAO, l’Union africaine, l’Union européenne et les Nations Unies est source d’inquiétude.
Les dirigeants du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont fait preuve d’un courage et d’une détermination exceptionnels dans leur lutte contre le terrorisme. Il est décourageant de constater que leurs efforts remarquables passent largement inaperçus. Face aux pertes quotidiennes en vies humaines, tant du côté militaire que civil, il est impératif que ces organisations internationales offrent une assistance concrète et prennent des mesures efficaces.
Avec le recul, les citoyens africains s’interrogent sur le manque d’implication des organisations internationales. Se demandent-ils si cela pourrait être une stratégie élaborée dans le but de permettre aux terroristes d’envahir le Burkina, de commettre des massacres, afin de discréditer la compétence du Président et de susciter le mécontentement au sein de la population ? Cela s’accentue davantage par l’absence de toute déclaration visant à féliciter et encourager les forces de l’ordre burkinabé pour leur ténacité face aux terroristes.
Les citoyens africains lancent un appel pressant à ces organisations, censées apporter leur soutien au continent. Il est grand temps que ces entités internationales réévaluent leurs objectifs et s’assurent que leur existence est véritablement alignée sur l’objectif fondamental d’aider les nations africaines. Le dévouement manifesté par les dirigeants en uniforme militaire ne doit en aucun cas passer inaperçu. Il est crucial que les organisations internationales intensifient leurs efforts et contribuent activement à l’éradication du fléau terroriste dans ces pays.
Mamie Gonda