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Dans le nord du Mali, l’armée malienne et la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA), une ancienne rébellion indépendantiste, sont engagées dans un conflit. Cette situation a entraîné une escalade des tensions entre les deux parties.
Les combats se sont intensifiés dans plusieurs régions, notamment Gourma-Rharous, Bourem, Bamba, Léré et Dioura. La CMA a lancé une série d’attaques contre des camps militaires maliens en l’espace d’un mois. Les premiers heurts en août ont évolué en une offensive à grande échelle de la part des mouvements signataires, dirigée contre les Forces armées maliennes.
Ces affrontements directs entre l’armée malienne et la CMA remettent en question l’Accord pour la paix signée en 2015. Il est suggéré que cet accord est maintenant en état de « mort cérébrale ». Cependant, il est possible que la communauté internationale, en particulier l’Algérie qui dirigeait la médiation, tente de réunir les parties pour reformuler le texte de l’accord dans le but de trouver une solution pacifique au conflit.
Ce type de conflit est complexe et a des implications pour la stabilité de la région et la vie des populations locales. La situation évolue rapidement, et il est important que les acteurs nationaux et internationaux travaillent ensemble pour trouver des solutions durables pour le Mali et ses habitants.
Samira Soumah
