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Soudan est marqué par des affrontements violents entre l’armée régulière dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) dirigées par son ancien adjoint, Mohamed Hamdane Daglo. Ces combats ont débuté le 15 avril et se sont étendus à différentes régions du pays.
L’un des développements tragiques mentionnés est la chute d’obus sur l’hôpital Al-Nau à Omdourman, une banlieue de Khartoum, ayant causé la mort d’au moins trois civils. Cette attaque s’inscrit dans un contexte où les établissements de santé sont de plus en plus ciblés, mettant en danger la vie des civils. La situation humanitaire est critique, avec plus de 70% des hôpitaux du pays hors service, soit en raison de bombardements, d’occupations par des combattants ou de pillages.
Le conflit soudanais a également touché des zones au sud de Khartoum, comme en témoigne l’interruption des activités à l’hôpital de Jabal Awliya en raison des bombardements d’artillerie lourde. Le bilan humain de ce conflit est lourd, avec plus de 9 000 personnes tuées, selon l’ONG Armed Conflict Location & Event Data Project (Acled), bien que ce chiffre soit considéré comme largement sous-estimé.
De plus, la reprise des combats à El Obeid, la capitale de l’État du Nord-Kordofan, avec un enfant tué et de nombreux blessés, ainsi que des destructions de maisons. L’ONU estime que près de 5,5 millions de personnes ont été déplacées ou sont devenues réfugiées en raison de ces combats au Soudan. La situation dans le pays est donc très préoccupante sur le plan humanitaire et sécuritaire.
Salma Mahomed
