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Avant la réunion ministérielle, des experts des trois pays, Burkina Faso, Mali et Niger, ont travaillé conjointement pour élaborer des documents constituant le cadre institutionnel de l’opérationnalisation de l’Alliance des États du Sahel.
Les ministres, Olivia Ragnaghnèwendé ROUAMBA du Burkina Faso, Bakary Yaou SANGARE du Niger, et Abdoulaye DIOP du Mali, ont pour responsabilité d’examiner, ajuster au besoin, et adopter les documents élaborés, concrétisant ainsi l’opérationnalisation stratégique de l’Alliance des États du Sahel.
Le projet d’architecture institutionnelle de l’Alliance englobe la mise en place des organes nécessaires et la rédaction des textes qui matérialiseront l’engagement des trois États en faveur de la paix, de la stabilité, et du développement durable dans la région du Sahel.
Conformément aux principes énoncés dans la Charte de l’Alliance des États du Sahel, signée le 16 septembre 2023, cette architecture institutionnelle vise à promouvoir la coordination stratégique, la coopération sécuritaire, et la gestion efficace des ressources transfrontalières. L’objectif ultime est de préserver la souveraineté de l’Alliance et de bâtir un avenir plus robuste et prospère pour les populations de la région.
La cheffe de la diplomatie burkinabè, Olivia ROUAMBA, a rappelé le contexte historique ayant conduit à la création de l’Alliance des États du Sahel. Elle a souligné que cette alliance permet aux trois pays de mutualiser leurs forces dans la lutte contre le terrorisme, avec des résultats déjà palpables, tels que la reprise héroïque de Kidal par les forces armées du Mali.
La réunion ministérielle a également pour objectif d’examiner les protocoles additionnels de l’Alliance des États du Sahel afin d’y intégrer d’autres priorités et de déterminer les mesures politiques et diplomatiques nécessaires à leur mise en œuvre.
Selon le ministre des Affaires étrangères du Mali, qui a inauguré la réunion, l’Alliance des États du Sahel est observée attentivement à l’échelle mondiale, et elle a la responsabilité de démontrer que son engagement est bien plus qu’une simple formalité, mais une promesse vivante.
Il a souligné l’importance de passer des paroles aux actions tangibles en mettant en place une architecture institutionnelle robuste servant de rempart contre les menaces pesant sur l’espace commun Burkina Faso-Niger-Mali.
Les conclusions de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Alliance des États du Sahel sont attendues dans la soirée du 30 novembre 2023 à Bamako.
